La crise climatique, une urgence mondiale
Dans le cadre de la présentation du rapport Unis autour de la science 2020 – United in Science 2020 –, l’occasion est de mise pour le Secrétaire général de l’ONU de livrer ses impressions sur les actualités mondiales.
Cette étude réunissant les données les plus récentes autour du climat est signée par de nombreuses organisations comme le GIEC, l’Organisation mondiale de la météorologie ou le Programme des Nations-Unies pour l’environnement.
Soulignant les conclusions du rapport, António Guterres se veut ainsi en proie à l’inquiétude. United in Science 2020 confirme que le changement climatique est bel et bien en cours, malgré un ralentissement logique en raison du confinement.
Les conséquences de ce dérèglement des températures sur l’environnement sont à la fois en hausse et irréversibles.
La fonte des glaciers, le recul de la nature et les effets du phénomène sur l’Homme à travers des conditions de vie dégradées en raison des aléas hydrologiques comme les inondations ou les sécheresses s’accentuent d’année en année.
Pour le Secrétaire général de l’ONU, il est très urgent de répondre à l’unisson face à la crise climatique. « Les conséquences de notre incapacité à faire face à l'urgence climatique sont partout : des vagues de chaleur records, des incendies de forêt dévastateurs, des inondations et des sécheresses », souligne-t-il.
Et António Guterres ajoute : « L'action climatique est le seul moyen d'assurer une planète vivable pour cette génération et les générations futures ».
Des pistes d’action pour converger vers une neutralité carbone
Un manque de coordination et une cacophonie inattendue entre certains États du monde mettent à mal le combat contre le coronavirus Covid-19.
Une telle désunion serait tout aussi catastrophique face à la crise climatique. António Guterres dévoile ainsi quelques propositions pour mieux contenir l’augmentation des températures globales de la planète.
Pour le Secrétaire général de l’ONU, dans le cadre de la relance post-Covid-19, il est important de soutenir des emplois et des entreprises tout en respectant une transition propre et verte.
La croissance durable doit désormais être l’objectif principal poursuivi par la création d’entreprises ou d’emplois subventionnés par l’argent émanant des contribuables.
António Guterres appelle ainsi les États à tirer parti intelligemment des fonds publics à leur disposition en les investissant dans des projets d’avenir et dans des secteurs et des projets durables.
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