La batterie ou le cœur névralgique des voitures électriques souvent dénigré
Qu’elle soit dotée d’une motorisation électrique ou thermique, une voiture a nécessairement besoin d’une batterie pour alimenter les différents accessoires utilisables à bord du véhicule. Que ce soit les vitres électriques, la radio ou les essuie-glaces, l’ensemble des dispositifs dans un véhicule est donc alimenté par cette batterie considérée comme accessoire.
À la différence des véhicules thermiques, les voitures électriques ont quant à elles besoin d’une batterie de traction en supplément. Son rôle permet de fournir une tension destinée au fonctionnement de leur moteur électrique. Ces accumulateurs sont souvent complexes, constitués de différentes cellules pour créer l’énergie électrique.
Ces accumulateurs étant fabriqués avec des métaux rares comme le nickel ou le cobalt, les détracteurs de la mobilité électrique prétextent qu'une extraction permanente de ces matières premières constitue une menace potentielle sur l’environnement. Le sujet pourrait donc créer la polémique, mais grâce à l’évolution de la technologie des batteries, ces opposants aux véhicules électriques sont en passe de manquer d’argument et de devenir moins convaincants.
Vers une réduction des besoins en matières premières pour la fabrication des batteries
Dans une étude, l’organisation Transport & Environnement basée à Bruxelles évalue la quantité utilisée de matières premières dans le cadre de la fabrication des batteries destinées aux véhicules électriques. Cette ONG bruxelloise intègre dans ses calculs les besoins actuels, mais également futurs pour la conception des batteries.
Transport & Environnement tient compte des évolutions non seulement dans le domaine de la fabrication des accumulateurs, mais aussi dans leur recyclage. L’organisation se montre alors en faveur des véhicules électriques, dont les besoins en matières premières seront beaucoup moins élevés au fur et à mesure des années. Au cours de la prochaine décennie, ces innovations permettront de réduire ainsi la quantité de matières premières nécessaires selon Transport & Environnement.
Aux alentours de 2035, les besoins en lithium et en nickel se réduiront également, car plus du cinquième de la quantité nécessaire proviendra désormais du recyclage.
Et que dire de la quantité de carburant utilisée tout au long du cycle de vie d’une voiture thermique ?
Les conclusions de ce rapport de Transport & Environnement confirment donc tous les atouts des voitures électriques par rapport à leurs pendants thermiques.
Très rapidement l’Europe sera en capacité de fournir assez de batteries pour couvrir son parc de véhicules électriques réduisant ainsi fortement sa dépendance aux énergies fossiles.
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