Les voitures électriques face à leurs analogues thermiques
Une étude parue en 2020 de Transport et Environnement fait apparaître clairement que sur son cycle de vie une voiture electrique emet 3 fois moins de CO2 qu'une voiture Essence ou diesel.
Cette Même étude montre que dans le meilleur des cas en Europe une voiture Electrique emet 80 % de CO2 de moins qu'un diesel et 81% de moins qu'un véhicule essence.
Résultat obtenu notamment grâce au mix énergétique de la Suède
Enfin dans le cas le pire la voiture électrique emet 22 % de moins de CO2 que le diesel et 28% de moins qu'un véhicule essence ! La raison principale est liée au mix énergétique de la Pologne.
Dès 2006 l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) s’est penché sur le sujet et a publié un rapport. Les véhicules électriques développent de nombreux potentiels et bienfaits, tant pour leurs utilisateurs que pour la communauté et l’environnement en général.
La voiture électrique émet, sur l’ensemble de son cycle de vie, moins de gaz à effet de serre (GES) soit environ 9 tonnes de CO2 contre à peu près 22 tonnes pour un véhicule fonctionnant avec l'essence ou le diesel. Les voitures électriques utilisent une énergie faiblement carbonée, notamment dans un pays comme la France où les trois quarts des énergies proviennent de sources non carbonées, comme les éoliennes, le solaire ou les centrales nucléaires. La version électrique contribue donc à sa manière à une meilleure réduction des émissions de GES provenant du secteur de l’automobile et du transport.
Ensuite, contrairement à ses analogues thermiques, la voiture électrique n’émet pas d’oxyde d’azote ou encore de composés organiques volatils accentuant davantage le réchauffement climatique. L’utilisation du modèle électrique réduit la concentration de particules et de dioxyde d’azote sur son entourage et améliore en même temps la qualité de l’air en milieu urbain.
Enfin, l’utilisation d’une batterie à taille limitée pour les véhicules électriques est une solution écologique destinée à limiter les émissions de GES. L’utilisation effective des modèles électriques dans le transport en commun va impacter positivement la réduction de la pollution.
Les batteries des véhicules électriques, que faire après leur utilisation ?
Dans le contexte actuel, à l’horizon 2030, ce sera près de six à sept millions de véhicules électriques qui circuleront en Europe, ce qui induit une forte demande en batteries sur les années à venir. Une telle situation nécessite d'anticiper des solutions lorsque ces batteries arriveront au terme de leur vie, c'est-à-dire entre 10 à 15 ans après leur date de mise en service. Les besoins en traitement et en récupération vont ainsi décupler, car la quantité à traiter est estimée aujourd'hui à environ 50 000 tonnes par an à partir de 2027. De plus, les difficultés des États membres de l’Union Européenne pour se procurer des matières et terres rares dont elles sont constituées les ont poussés à trouver des alternatives efficaces de recyclage.
Actuellement, les différentes recherches permettent de mettre au point des procédés efficaces à la fois pour le recyclage des voitures electriques, mais aussi pour l’extraction de certains matériaux à une température ambiante. L’objectif principal de ces démarches est de pouvoir récupérer le maximum de ressources réutilisables possibles ainsi que de gérer les impacts environnementaux des batteries inutilisables.
Les batteries des véhicules électriques peuvent être utilisé pour du stockage d’électricité fixe. En effet si une batterie de voiture n’arrive plus à fournir assez de puissance pour une voiture elle peut en revanche en fournir assez pour la plupart des usages domestique et trouver une nouvelle vie à l’intérieur de nos maisons.
Le recyclage de la batterie lithium sera réalisé pour certains exploitants à partir d’une combinaison de procédés complexes mécaniques, hydrométallurgiques, et pyrométallurgiques. Le projet appelé ReLieve a vu le jour et a démarré en janvier 2020 sous la houlette de trois grands groupes européens à savoir Suez, Eramet et BASF. Le premier assure la collecte avec le démantèlement des batteries, Eramet développe le procédé de recyclage permettant de récupérer jusqu’à 95% des cellules constituantes et le troisième, BASF, est en charge de la recomposition des matériaux actifs de nouvelles cathodes.
La France est actuellement l’un des rares pays dans l’UE à disposer des capacités et de compétences sur la maîtrise de cette technologie. Elle dispose déjà d’une capacité de traitement de 5 000 tonnes par an qu’elle espère augmenter le plus vite possible en développant ses entreprises de recyclage vu l’énorme quantité à traiter.
L’adoption de l’économie circulaire pour réutiliser les matières premières issues du recyclage pour fabriquer des nouvelles batteries réduit l’extraction de nouvelles ressources. Cela conduit aussi à rallonger au maximum la durée de vie de ses composants.
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