L’exploitation excessive de la nature : une menace pour la santé humaine
Être en mauvaise santé à cause de l’environnement pollué par les actions anthropiques, voilà une triste réalité que bien des malades subissent depuis quelques décennies. L’exposition quotidienne, aux aliments ultra-transformés, à un air de mauvaise qualité, aux métaux lourds, aux produits cancérigènes ou aux champs électromagnétiques est à la source de troubles de santé.
L’explosion des maladies chroniques remarquée depuis la deuxième moitié du XXe siècle a ainsi une relation avec la présence de substances toxiques dans l’environnement.
De plus en plus fréquente ces dernières décennies, l’émergence des maladies virales épidémiques chez l’Homme est aussi un autre aperçu des conséquences de l’exploitation irréfléchie de la biodiversité sur la santé.
Faire de la santé environnementale un pilier du système médical
La multiplication des cas de maladies chroniques ainsi que l’apparition de plus en plus récurrente et accélérée de nouveaux virus doivent être un signal pour les décideurs publics.
L’essentiel des actions du système de santé ne peut plus exclusivement se concentrer sur les stratégies curatives, car le temps est venu de joindre à la démarche une approche supplémentaire, fondée sur la prévention primaire.
Le Collectif interassociations pour la santé environnementale sollicite donc des autorités que tout soit mis en œuvre pour que l’environnement devienne une garantie pour la santé de tous.
Ce collectif rassemble des associations œuvrant pour des causes diverses et variées, allant de la défense des droits des femmes à la protection des consommateurs ou de l’environnement en passant par des syndicats.
D’une voix commune, ces organisations plaident pour un changement de paradigme : l’heure est propice pour initier un nouveau référentiel basé sur le principe One Health ou :
Pour ces associations, l’urgence est de mise et plusieurs situations doivent être rapidement corrigées. Une diminution des pollutions d’origine anthropique est essentielle, que celles-ci soient physiques, chimiques ou biologiques.
Des actions urgentes doivent aussi être lancées pour conserver et améliorer la qualité de l’air, des eaux, de l’alimentation et des sols.
Les politiques publiques actuelles de santé doivent ainsi être amenées à intégrer davantage de notions liées à l’environnement pour contribuer aux objectifs internationaux.
Les ODD signés en 2015 de l’Organisation des Nations-Unies tablent sur une interruption de la progression du diabète et de l’obésité et une réduction de 30 % de la mortalité en lien avec les maladies chroniques.
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