Un renouveau pour la biodiversité
Des études menées par les chercheurs de l'université Wageningue aux Pays-Bas ont confirmé la présence de diverses espèces animales et végétales au cœur des micro-forêts locales.
Un chiffre surprenant qui confirme l'efficacité du reboisement en milieu urbain.
Au cours des dernières décennies, la diversité faunistique aux Pays-Bas a chuté de moitié selon un rapport de la WWF en 2020. Le projet des micro-forêts vise ainsi à restaurer autant que possible les pertes en biodiversité. Dans la forêt urbaine de Muziekplein, on peut retrouver plus de 121 espèces d'animaux dont principalement des insectes.
La méthode d'Akira Miyazaki prône la plantation d’arbres indigènes qui permet à la micro-forêt d'avoir une résilience accrue face aux agressions extérieures et aux variations du climat.
Le procédé de plantation du Japonais ne requiert qu'une petite surface et il en résulte pourtant une croissance plus dense des plantes en plus de l'apparition d'autres espèces végétales.
Une arme efficace contre le changement climatique
Le reboisement urbain aux Pays-Bas a permis aux chercheurs de Wageningue d'obtenir des données suffisantes pour démontrer que les micro-forêts séquestrent efficacement le gaz carbonique.
En moyenne, plus de cent vingt kilos de carbone ont été retenu par les jeunes forêts en 2020. Cette même année, une autre étude a mis en évidence la rétention de plus de six cents kilos de carbone par une micro-forêt plus ancienne située à Zaanstad.
Dans d'autres régions et avec le même type d'arbre, une micro-forêt s'étendant sur 250 m2 pourrait selon les scientifiques retenir 250 kilos de dioxyde de carbone. Cette performance est observée dans les forêts âgées d'une dizaine à une cinquantaine d'années aux Pays-Bas.
Le programme de recherche de Nature-Based Solutions Initiative de l'université d'Oxford déclare dans une étude que les forêts urbaines auraient un impact positif sur le réchauffement planétaire.
Une approche participative
Akira Miyazaki favorise dans sa méthode de plantation la participation des habitants. Cette démarche a pour effet de sensibiliser chacun à prendre ses responsabilités dans la protection de l'environnement.
Le budget nécessaire à la création des micro-forêts peut ainsi être collecté grâce à la contribution de la population par exemple.
Un écosystème autonome
La plus grande partie du travail est effectuée durant les premières années de vie de la micro-forêt. Cette période nécessite effectivement la fertilisation du sol ainsi qu'un arrosage régulier des plantes. La nature s'occupera ensuite du reste.
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