La tropicalisation de la Méditerranée est en marche
Ce phénomène s'observe surtout dans la partie orientale de la Méditerranée comme l'indique le rapport de la WWF. À titre d'exemple, dans la région s'étendant entre l'Italie et l'Israël, il est de plus en plus fréquent de voir des barracudas, chose rare il y a encore 20 ans.
Des espèces tropicales hautement nuisibles
L'apparition d’espèces exotiques n'est pas sans conséquence sur l'écosystème méditerranéen, puisque certaines sont particulièrement dévastatrices à l'image du poisson-lapin. Présent en grand nombre au large des côtes grecques et turques, ce poisson qui se nourrit presque essentiellement d'algues serait à l'origine d'une diminution de plus de la moitié de ces plantes aquatiques dans la région.
Indirectement, leur émergence a conduit à la disparition de 40 % des espèces qui s'y trouvaient à l’origine, la zone n'étant plus favorable à leur survie.
Le poisson-lion aussi est responsable d'importants ravages dans les eaux méditerranéennes.
Ces espèces sont néanmoins comestibles et il est ainsi possible de freiner leur prolifération comme l'indique la WWF dans son rapport. Faut-il attendre encore plus longtemps avant de réagir ?
La Méditerranée face à d'autres dangers
En plus des espèces de poissons dévastatrices, la Méditerranée est en proie à d'autres dangers, les maladies.
C'est le cas d'un protozoaire qui fait des ravages depuis 2016 parmi les grandes nacres, ces coquillages endémiques de la Méditerranée, dont la taille peut dépasser un mètre. Dans certaines régions côtières comme le littoral corse et espagnol, ce pathogène a exterminé 80 %, voire la totalité de la population de grandes nacres.
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