Une forte mobilisation pour une étiquette prometteuse
Cette question sera à l’ordre du jour à l’assemblée dès 2022. Cinq projets d’affichage ont été retenus en vue des tests grandeur nature, dont l’Ecoscore, le score analytique INRAE, le score agrégé INRAE, la Note globale (ex-Ferme France) et le Planet-score, porté par l’ITAB.
Dès le début, la formule imaginée par l’Institut de l’Agriculture et de l’Alimentation biologique bénéficie du soutien de plusieurs collectifs et ONG, en raison de sa lisibilité et de ses visuels précis.
Pour en mesurer l’efficacité, l’ADEME a lancé une expérimentation grandeur nature sur plus de 1000 produits. 35 entreprises acceptent de participer à ce test en conditions réelles, dont 8 enseignes de distribution.
L’ADEME rendra son verdict d’ici la fin de l’année, en fonction des résultats obtenus par les produits alimentaires affichant leur Planet-score. L’agence effectuera ensuite une étude comparative de l’efficacité des cinq méthodologies en cours d’expérimentation.
Mieux différencier l’empreinte environnementale
À la différence des méthodes fondées sur l’Analyse du cycle de vie (ACV), cette formule intègre d’autres variables, comme les effets du produit sur la santé humaine, le bien-être animal et les conséquences des pesticides sur l’environnement et sur la santé.
Le visuel du Planet-score s’inspire de celui du Nutri-score. Les notes de chaque produit s’affichent selon un code couleur allant du rouge, pour les plus mauvais, au vert.
Un indicateur attribue une note par couleur pour la prise en compte du bien-être animal.
Les scores colorés et la note récapitulative montrent en un clin d’œil l’impact environnemental du produit. Pour l’UFC-Que Choisir, cette simplicité fait la force du Planet-score.
L’association de consommateurs appelle l’ADEME et le Ministère de l’Écologie à choisir cet étiquetage.
Une notation basée sur Agribalyse
Le « Planet-score » d’un produit tient compte de plusieurs critères techniques et analytiques, inscrits dans la base de données de l’Agence de transition écologique. Cette source d’information, baptisée Agribalyse, est accessible au public sur le site de l’ADEME. Elle montre les résultats obtenus pour chaque produit sur différents critères environnementaux, comme l’épuisement des ressources en eau, l’acidification des eaux douces, l’utilisation du sol et l’appauvrissement de la couche d’ozone, entre autres.
Même si ces détails ne s’affichent pas sur le Planet-score, l’étiquetage de l’ITAB informe le consommateur des performances d’un produit sur ces critères, grâce à ses trois sous-indicateurs, Climat, Biodiversité, Pesticides.
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