A quoi doit-on s'attendre en 2050 ?
D'ici 30 ans, nous subirons une hausse des températures sans précédent. Le réchauffement climatique aura de nombreuses conséquences, qu'on peut déjà voir aujourd'hui. L'année 2019, par exemple, a comptabilisé 10 mois ininterrompus de températures au-dessus des normales avec des records de chaleur. Ces vagues de chaleur sont inévitables et leur nombre va doubler : il est même envisagé de dépasser les 50° C !
Cette hausse de température se verra dans toute la France mais sera d'autant plus perceptible dans le quart Sud-est, touché de plein fouet.
Les répercussions de cette élévation des températures seront multiples : fonte des glaciers de montagne, incendies en série partout en France, contamination des eaux potables et prolifération des algues, Marais poitevin et Camargue envahis par la mer, sécheresses régulières et assèchement des nappes phréatiques, etc. Sans oublier les pertes économiques dans les secteurs particulièrement touchés comme le tourisme ou l'agriculture, ainsi que les risques sanitaires causés par de telles températures.
Il convient donc de prendre tous ces éléments en compte, d'anticiper les conséquences possibles, afin de choisir où aller vivre pour éviter le pire.
Feux de forêts en France en 2050
Pourquoi alors ne pas prendre le large et s'installer au bord de la mer ? Dans ce cas, mieux vaudra éviter le Sud-est, zone la plus chaude de France en 2050 : les incendies déjà importants aujourd'hui seront encore plus nombreux et dévastateurs.
Quand aux nuits tropicales (température minimale supérieure ou égale à 20°) il faudra s'attendre à en affronter plus d'une centaine par an dans le quart Sud-Est (contre seulement 2 nuits tropicales en 1960).
Où vivre en 2050 ?
Choisir son lieu de vie selon les changements climatiques à venir est une décision tout à fait sensée quand on regarde de plus près les conséquences de l'élévation des températures. Mais où s'installer pour être en sécurité ?
Il semble assez vite évident qu'il faudra délaisser les métropoles. Vrai four de béton et de goudron en été, elles seront alors vidées de leurs touristes et deviendront villes mortes. Les pics de pollution se multiplieront et auront à terme de graves répercussions sur la santé des habitants.
Les rapports scientifiques pointent aussi du doigt une élévation du niveau de la mer pouvant causer des inondations côtières ou de l'érosion.
Trouver un havre de paix en forêt semble alors être une bonne idée. Malheureusement, les sécheresses à répétition, inévitables sur tout le territoire, sont un vrai danger :
A la montagne, le constat est à peine meilleur : économiquement, ces zones seront très touchées. En effet, la saison des sports d'hiver, si elle existe encore, sera ridiculement courte et l'été sera trop brûlant pour que le tourisme fasse survivre ces zones. La fonte des glaciers et les sécheresses diminueront le débit des cours d'eau, pouvant aller jusqu'à moins 60 % dans les Pyrénées et alentours.
La campagne semble être un choix judicieux. Il faudra dans tous les cas prévoir un plan B pour ses besoins en énergie. En effet, les centrales nucléaires et hydro-électriques sont tributaires de l'eau disponible. Les vagues de chaleur qui rendront cette denrée plus rare nous pousseront à choisir des modes alternatifs pour s'approvisionner, comme l'énergie solaire par exemple.
Il est donc prudent de se projeter dans l'avenir en prenant en compte tous les risques liés à cette inexorable élévation des températures.
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