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CH4 :

Voir la définition du Méthane

 

Le méthane est un puissant gaz à effet de serre !

CO2 :

CO2 est la formule chimique du gaz carbonique ou dioxyde de carbone. C’est un gaz inerte, incolore et non toxique à faible concentration. Le gaz carbonique provient de sources naturelles très variées, comme la photosynthèse, la décomposition d’animaux, les éruptions volcaniques et la respiration des êtres vivants. 

L’Homme produit aussi d’importantes quantités de CO2 à travers les usines, les voitures fonctionnant à l’essence ou au diesel, ces émissions entraînant une augmentation inquiétante du taux de ce gaz à effet de serre dans l’atmosphère. 

Malgré l’absorption du dioxyde de carbone par les plantes, le sol, les océans, la hausse de concentration de ce gaz est le principal contributeur à l’effet de serre et provoque des troubles respiratoires plus ou moins aigus.

 

COV :

Acronyme de Composés Organiques Volatils, COV désigne un ensemble de substances généralement d’une grande volatilité, comme le toluène, l’éthanol, le benzène ou l’acétone.

Ces composés peuvent être d’origine anthropique ou naturelle et sont retrouvés généralement sous forme de gaz, de vapeur ou même liquide, comme c’est le cas des solvants organiques utilisés en milieu industriel.

En Europe, un COV désigne tout composé constitué d’au moins un élément de carbone et d’un ou plusieurs éléments d’hydrogène, de phosphore, d’azote, de soufre ou d’oxygène, excepté les oxydes de carbone, les bicarbonates et les carbonates inorganiques.

Si les COV sont très utilisés dans les secteurs du bâtiment et de l’industriel, ils ont une répercussion négative sur l’environnement et la santé, puisqu'ils sont à l’origine de la surproduction d’ozone et dans certains cas ils peuvent être cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques.

 

Cellule photovoltaïque :

La cellule photovoltaïque est un composant électronique généralement bi-couche. La première, située à l’avant, est constituée de fines plaques de silicium, ou d’un autre semi-conducteur, composées d'atomes de phosphore. 

La seconde couche, non-exposée au soleil, est du silicium associé à des atomes de bore. Au contact de la lumière solaire, le semi-conducteur de la face avant libère des électrons, lesquels vont être attirés par la couche inférieure qui fait office de borne positive grâce au champ électrique entre ces deux zones. 

Une cellule isolée produit une électricité de faible puissance, d’où l’association de  nombreuses cellules dans un même panneau ou module.

 

 

Centrale marémotrice :

Une centrale marémotrice produit de l’énergie électrique à partir du marnage ou des courants de marée

Son fonctionnement repose essentiellement sur la transformation de l’énergie cinétique des marées grâce à un barrage séparant deux bassins d’eau de mer situés à des niveaux différents. 

Ce type d’infrastructure est construit dans un estuaire ou dans un bras de mer où le marnage est très fort. Un site marémoteur ne peut fonctionner correctement si le marnage est inférieur à 5 mètres et si la profondeur lors des basses mers ne dépasse pas 10 mètres. 

La France exploite une centrale de ce type dans l’estuaire de la Rance, en Bretagne.

 

Centrale solaire :

Une centrale solaire est un site de production d’électricité qui exploite l’énergie du soleil. Elle peut être thermodynamique (thermique) ou photovoltaïque. Dans le premier cas, l’installation transforme en premier lieu la lumière solaire en chaleur, avec un ensemble de réflecteurs et de concentrateurs chargés de chauffer un liquide spécial jusqu’à évaporation. Les vapeurs ainsi produites font tourner un turbo-alternateur. 

L’Espagne et les États-Unis sont les plus grands utilisateurs mondiaux d’électricité thermodynamique. 

La version photovoltaïque est constituée d’un parc de panneaux photoélectriques qui convertissent directement l’énergie du soleil en énergie électrique

Fin 2019, l’Europe produit 131,9 GW d’électricité photovoltaïque, soit plus que la production issue des centrales nucléaires.

 

Charbon :

Le charbon est un combustible solide issu de la transformation de la biomasse enfouie dans le sol au fil des périodes géologiques qui s’étalent sur plusieurs millions d’années. 

Cette roche affiche une teneur en carbone variant en fonction du temps d'enfouissement, des conditions de température et de pression. On distingue ainsi différents niveaux de qualité de charbon. 

Les centrales au charbon recherchent surtout les charbons issus de l’ère carbonifère, âgés de plus de 300 millions d’années et composés à au moins 70 % de carbone. 

L’anthracite et le charbon à coke appartiennent à cette catégorie. Les sous-bitumineux et le lignite sont deux autres types de charbon moins matures.

Bien qu’extrêmement  émetteur de GES le charbon reste derrière le pétrole la deuxième source d'énergie dans le monde. La Chine et l'inde ont compté pour plus de 60% de la consommation mondiale de Charbon en 2019.

 

Cogénération :

La cogénération consiste à générer simultanément, et sur une même installation, de l’énergie thermique et de l’énergie électrique

Une centrale en cogénération utilise généralement du combustible fossile, comme le fioul ou le gaz naturel. 

Une installation en cogénération permet d’améliorer le rendement d’une centrale, qui plafonne à 40 %. Avec cette méthode, ce taux peut atteindre 80 %. 

L’énergie électrique produite en cogénération sert souvent à la consommation du site même, le surplus étant ensuite redirigé vers le réseau public local. 

L’énergie thermique, elle, est affectée au chauffage et/ou à l’eau chaude de la centrale et des logements proches du site.

 

Combustibles Minéraux Solides (CMS) :

Combustibles Minéraux Solides (CMS)

Les combustibles minéraux solides, ou CMS dans le langage énergétique, rassemblent les produits primaires et secondaires du charbon

Ces sources d’énergie alimentent surtout les centrales électriques et les dispositifs d’alimentation des complexes sidérurgiques

Les catégories primaires des CMS regroupent le charbon à coke, le charbon vapeur et l’anthracite. Le lignite, dont l’utilisation reste marginale, en fait également partie, tout comme les substances charbonnières prélevées dans les terrils. 

Les produits secondaires rassemblent le coke de charbon - élément indissociable de la fabrication de l’acier -, ainsi que le goudron de houille et les agglomérés, ces derniers étant essentiellement utilisés dans le chauffage domestique.

 

Compagnonnage - Permaculture :

Le compagnonnage, en permaculture, désigne une technique consistant à associer plusieurs cultures sur une même parcelle de terrain. 

Le choix des cultures ne se fait pas au hasard : il repose sur une analyse minutieuse et scientifique des interactions favorables entre chaque végétal, l’objectif étant d’éviter toute interaction néfaste pour l’une ou l’autre des plantes. 

Un compagnonnage bien pensé permet d’optimiser l’espace de culture, de lutter contre la prolifération des ravageurs et nuisibles, et prévenir efficacement les maladies. La culture de la courge, du maïs et du haricot sur un même terrain est l’exemple le plus connu du compagnonnage.

Compensation écologique :

La compensation écologique est une obligation réglementaire instaurée et renforcée par plusieurs textes de loi, dont la Loi Biodiversité de 2016. 

Son objectif consiste à atténuer ou annuler les effets négatifs, directs ou indirects, d’un projet d’aménagement ou de construction sur les écosystèmes

La compensation se fonde sur le principe d’équivalence écologique, selon lequel toute dégradation d’un milieu naturel engendrée par un projet doit être restaurée

Les mesures compensatoires englobent différents types d’actions menées par le maître d’ouvrage, conformément à la procédure dite ERC (Éviter, Réduire, Compenser). 

Ces interventions prennent en considération l’environnement global du site et intègrent en même temps les enjeux sociaux et économiques du projet.

Compost - Permaculture :

Le compost est le produit agrobiologique obtenu à la suite du compostage des déchets. C’est un mélange bénéfique au sol lorsqu’on l’utilise comme amendement organique pour enrichir la structure du sol. 

Le compost contient des matières organiques et des minéraux en grande concentration, grâce à la fermentation. La fabrication du compost se fait de plusieurs manières distinctes. 

Le compostage en silo occupe le moins de place et exige très peu de manipulations. Le compostage en surface est tout aussi simple, puisqu’il repose essentiellement sur la décomposition naturelle des fanes, gazon tondu et autres feuilles mortes.

Contrainte climatique :

La contrainte climatique fait partie intégrante des paramètres incontournables de toute planification de projets au XXIe siècle. 

Avec le réchauffement climatique en toile de fond, les politiques, les dirigeants d’entreprise et même les particuliers tiennent de plus en plus compte de cette contrainte dans leurs prises de décision. 

Elle joue ainsi un rôle primordial dans le choix du mode de consommation, dans l’élaboration des processus de production, l’organisation logistique, la politique énergétique, la préservation de l’écologie et la planification agricole. 

La considération de la contrainte climatique n’a pas vocation à stopper ni ralentir la production économique, mais plutôt à la développer en harmonie avec l’ensemble Terre/Climat.

 

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