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Eco-friendly :

L’anglicisme « éco-friendly » se traduit littéralement par « respectueux de l’environnement » ou « ami de l’écologie ». Cet adjectif s’applique à tous les produits, toutes les pratiques et aux procédés de fabrication qui ne sont pas nuisibles à l’environnement ou ont une empreinte écologique très faible

De manière plus large, « éco-friendly » définit un mode de vie engagé, qui tient compte des enjeux environnementaux dans chaque décision du quotidien : l’alimentation, le transport, le logement, l’habillement et les loisirs. Une personne éco-friendly privilégie, par exemple, les aliments bio, se déplace à vélo ou en transport en commun, ou à défaut, conduit une voiture électrique.

 

Eco-industrie :

L’éco-industrie regroupe des entreprises dont la production contribue à corriger, limiter, prévenir ou réguler la pollution et la destruction de l’environnement par l’homme. 

Ses produits et services luttent notamment contre la pollution de l’air, de l’eau, du sol, la dégradation des écosystèmes, la pollution sonore, les émissions carboniques et les micro-particules qui nuisent à la qualité de l’eau. 

Les sociétés qui œuvrent au développement de l’énergie renouvelable, au recyclage des déchets ménagers et optimisent l’efficacité énergétique des matériaux appartiennent aussi à cette industrie.

Eco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ) :

L’éco-prêt à taux zéro est un dispositif financier mis en place par l’État en partenariat avec les banques. Il s’agit d’un prêt aidé destiné à financer les travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique (isolation, chauffage, assainissement, eau chaude, etc.) des logements anciens ou construits depuis au moins 2 ans à la date de la demande. 

Cette aide s’adresse aux propriétaires occupants et aux propriétaires bailleurs. Le syndicat de copropriétaires peut aussi demander cette aide par le biais du syndic. 

Initialement prévu jusqu’à fin 2015, ce coup de pouce rencontre un franc succès et connaît plusieurs prorogations. L’éco-PTZ continuera ainsi d’exister jusqu’au 31 décembre 2021.

 

Ecocertification :

Face à des consommateurs mieux sensibilisés aux enjeux de la protection de l’environnement et de la gestion durable des ressources naturelles, les entreprises s’arment d’un argument commercial supplémentaire : l’écocertification

Avec cette procédure, elles offrent la garantie que leurs produits et services ont été élaborés et distribués dans le strict respect de l’environnement

La certification est effectuée par un organisme agréé, sur la base d’un cahier des charges précis. L’entreprise peut afficher ses scores à l’écocertification sur l’emballage de ses produits et dans tous ses supports de communication. 

Cette démarche n’est nullement obligatoire, mais résulte d’une adhésion volontaire de la marque.

Ecocide :

"écocide" s’entend d’actes illicites ou arbitraires commis en sachant la réelle probabilité que ces actes causent à l’environnement des dommages graves qui soient étendus ou durables »

Ecoconception :

La définition de l’éco-conception a évolué avec le temps. La norme NF X 30-264 désigne l’éco-conception comme une considération systématique des enjeux environnementaux durant les phases de conception et de production de produits commerciaux. 

L’objectif consiste à réduire au strict minimum les effets négatifs des produits sur l’environnement tout au long de leur cycle de vie, depuis l’extraction des matières premières jusqu’au recyclage

Dans ce processus, la question environnementale, qui inclut les incidences sur la biodiversité, l’impact climatique et la consommation en énergie, occupe une place aussi importante que les enjeux économiques, techniques, technologiques et sociaux.

 

Ecodéveloppement :

L’écodéveloppement est un concept évoqué pour la première fois par Ignacy Sachs, un économiste polonais qui a passé beaucoup de temps dans les pays en développement dans les années 1960. 

Ce modèle consiste à trouver le juste équilibre entre une croissance économique raisonnable et le respect de l’environnement et de l’inclusion sociale

C’est un concept à mi-chemin entre un capitalisme abusif et sans limites, qui épuise à un rythme effréné les ressources de la terre, et l’écologisme outrancier, qui sacrifie parfois les intérêts sociaux et économiques de l’être humain. 

L’écodéveloppement prône ainsi l’harmonisation des activités de l’homme avec les cycles écologiques.

 

Ecosystème - Permaculture :

Un écosystème est constitué de la biocénose et du biotope. C’est un ensemble complexe, cohérent et constant où vivent en synergie des animaux et des végétaux qui interagissent entre eux. 

La Terre compte un nombre impressionnant d’écosystèmes différents, dont les caractéristiques dépendent de leur localisation géographique, des conditions climatiques et de l’exposition de ces milieux aux activités de l’Homme. 

La forêt amazonienne compte parmi les écosystèmes les plus riches et les plus complexes de la planète. Le milieu marin héberge également différents types d’écosystèmes. La stabilité d’un écosystème dépend de la conservation des éléments qui le constituent.

 

Ecotechnologie :

On appelle écotechnologie toute technique et technologie dont le fonctionnement est pensé de manière à réduire au strict minimum les effets négatifs sur l’environnement

Cette faible empreinte écologique se manifeste de plusieurs manières, soit par une réduction des émissions de particules polluantes, soit par le traitement des déchets et résidus de production avant leur rejet dans la nature, soit par l’adoption d’un processus de recyclage tout au long du cycle de production. 

Une éco-technologie fait souvent appel à des modèles de production peu énergivores – ou s’appuyant sur des énergies propres et renouvelables - et qui consomment moins de ressources naturelles que les procédés traditionnels.

Ecotype :

L’écotype est un terme utilisé en biologie pour désigner une variété distincte d’une même espèce animale ou végétale, dont les caractéristiques sont définies par son milieu de vie. 

Ces différences phénotypiques se voient à travers la physiologie, la morphologie ou l’anatomie. Elles sont héréditaires, même si à l’origine, elles proviennent d’une transformation liée à un écosystème particulier, des conditions climatiques ou un régime alimentaire différent. 

L’écotype est à différencier de l’accommodat, qui correspond à une modification morphologique et biologique non héréditaire. 

L’écotype est aussi employé en architecture et en anthropologie, pour désigner l’adaptation d’un bâtiment ou d’un paysage à son environnement naturel.

 

Efficacité énergétique :

L’efficacité énergétique désigne le rapport entre la quantité d’énergie produite par un système et la quantité d’énergie consommée pour en assurer le fonctionnement optimal. 

L’efficacité est plus élevée lorsque le système consomme moins d’énergie et lorsque les pertes sont maîtrisées. 

En bâtiment, l’efficacité énergétique est une priorité absolue : le parc immobilier représente plus de 40 % de la consommation en énergie

L’optimisation de l’efficacité énergétique d’un bâtiment se fait soit de manière active, par l’usage de régulateurs et de systèmes intelligents permettant de gérer l’alimentation en électricité en fonction des besoins réels, soit de façon passive, par l’amélioration de l’isolation et l’utilisation d’équipements moins énergivores.

 

Effluent :

Les effluents désignent le plus souvent les eaux usées, qu’elles soient d’origine domestique ou urbaine. Dans un sens large, ce mot englobe les fluides résiduels issus des industries, agroalimentaire, cosmétique, pharmaceutique, métallurgique, pétrochimique, aéronautique et automobile, soit l’ensemble des secteurs industriels. 

Le terme eaux résiduaires industrielles ou ERI est employé pour qualifier ces effluents de nature et de composition très variées, entre les polluants organiques, les huiles, les acides minéraux, les matières flottantes et les hydrocarbures

Cette spécificité oblige chaque industriel à adopter des procédés d’épuration et de traitement chimique qui lui sont propres, dans le respect des règles et normes environnementales.

Empreinte écologique :

L’empreinte écologique est un outil, un indicateur conçu pour mesurer la pression exercée par l’homme sur la terre

Dans la pratique, l'empreinte écologique correspond à la surface terrestre nécessaire pour produire les services et les biens consommés par l’homme et pour absorber les déchets qui en résultent. 

Outre les besoins en nourriture, cet indice intègre aussi l’impact des besoins en eau potable, en air pur, en matériaux de construction, en chauffage, en habits et en tout autre objet qui offre un niveau de confort optimal. 

L’empreinte écologique permet aussi de mesurer la durabilité d’un modèle de production et d’un mode de vie.

 

Energie marémotrice :

L’énergie marémotrice exploite la puissance et le mouvement des marées et des courants marins près d’un littoral de fort marnage

Elle se décline sous deux formes, en fonction des configurations de l’usine et du littoral. La première variante puise dans l’énergie potentielle due à l’élévation du niveau de la mer pour produire de l’électricité dans une usine marémotrice. 

La seconde version utilise l’énergie cinétique des courants marins, lesquels sont captés par des hydroliennes ou des turbines

Bien que très prometteuse, cette forme d’énergie reste peu exploitée, en raison des défis techniques liés à l’aménagement des côtes et la rareté des emplacements capables d’accueillir de telles installations.

 

Energie renouvelable :

Une énergie est qualifiée de renouvelable lorsqu’elle est produite à partir d’éléments ou matériaux supposés être réutilisables ou inépuisables. La Terre regorge de ces sources intarissables, entre les végétaux, la géothermie, les marées, les chutes d’eau, le vent et le soleil

À la différence des combustibles fossiles, l’énergie renouvelable génère très peu d’émissions polluantes, comme les gaz carboniques et les particules fines, et de déchets. 

Cela justifie son statut d’énergie propre et d’énergie verte, ses autres appellations. Le photovoltaïque, l’électricité solaire, l’éolienne, la biomasse, la centrale marémotrice et le barrage hydraulique représentent aujourd’hui l’essentiel des énergies renouvelables déjà exploitées à grande échelle.

 

Energies fossiles :

Les énergies fossiles sont produites à l'aide de combustibles provenant de la décomposition de matières organiques dans les couches géologiques de la terre. Les hydrocarbures, le charbon et le gaz en sont les principaux représentants et les plus exploités à l'échelle industrielle. 

Par combustion, ces combustibles produisent de l’énergie électrique ou thermique distribuée aux foyers et aux locaux industriels. Les rejets de CO2 et de gaz à effet de serre dus à ces énergies conduisent à une limitation, voire un abandon progressif de ces combustibles.

Écocitoyen :

Une personne est qualifiée d’écocitoyenne lorsqu’elle intègre pleinement dans son quotidien les valeurs de respect et de préservation de l’environnement

Sa conscience écologique détermine ses choix de consommation et la pousse à privilégier les produits bio, issus d’une économie circulaire et dont l’impact négatif sur l’environnement est très faible, voire nul. 

L’écocitoyen se veut engagé et participe activement, seul ou avec sa communauté, aux débats politiques et économiques autour de l’innovation éco-sociale

L’écocitoyenneté demande aussi une certaine créativité, notamment dans la recherche de solutions innovantes et rentables pour subvenir aux besoins du quotidien, sans compromettre les ressources naturelles léguées aux générations futures.

 

Écologie :

Le mot écologie, du grec oikos et logos, revêt un double sens, scientifique et politique

Au sens littéral, ce terme désigne la science qui s’intéresse aux interactions de la biodiversité, de l’ensemble des êtres vivants avec leur environnement et entre eux. 

Aujourd’hui, l’écologie a une connotation politique et sociale : elle correspond au courant de pensée qui vise à intégrer les questions environnementales et climatiques dans les choix politiques, économiques et sociaux de la société moderne. 

L’objectif des écologistes consiste à protéger la biodiversité, les écosystèmes et la nature dans sa globalité afin de permettre à l’Homme d’y vivre de manière durable.

 

Énergie :

L’énergie est, en physique, une grandeur qui mesure la capacité de travail d’un système pour changer un état et engendrer un rayonnement électromagnétique, un mouvement ou de la chaleur

Le mot « énergie » utilisé au quotidien regroupe en réalité différents types d’énergie libre ou énergie utilisable par l’homme. La seule force du corps constituait l'unique énergie exploitée par l’homme au départ. 

Puis, d’autres solutions sont apparues au fil des époques, entre l’éolienne, l’électricité, le nucléaire, l’énergie thermique, l’hydraulique et l’énergie solaire. 

La maîtrise de la consommation et de la production d’énergie se trouve aujourd’hui au cœur des préoccupations de toute société moderne et soucieuse de préserver l’environnement.

Énergie solaire :

Énergie solaire

L’énergie solaire est produite par la conversion du rayonnement solaire. Elle peut être calorifique ou électrique. On parle d’énergie solaire thermique passive lorsque le rayonnement du soleil est récupéré puis directement transformé en chaleur destinée à chauffer un bâtiment. 

Le solaire thermique actif désigne en revanche une installation qui capte les calories du soleil avant de les stocker dans des capteurs ou panneaux renfermant un fluide caloporteur, qui alimente un circuit de chauffage. 

L’énergie photovoltaïque, elle, transforme les rayons du soleil en électricité grâce à des panneaux spécialement créés à cet effet. Dans tous les cas, l’énergie solaire est une énergie propre et renouvelable, malgré son intermittence.

 

Énergie éolienne :

L’énergie éolienne désigne l’électricité produite à partir de l’énergie cinétique du vent. C’est l’une des énergies renouvelables les plus en vue, aux côtés de l’électricité photovoltaïque

L’énergie éolienne permet de produire de l’électricité en grande quantité, soit sur des parcs onshore, sur la terre ferme, ou sur des structures offshores, en mer. 

L’éolienne s’emploie aussi à plus petite échelle par le biais d’installations domestiques comparables aux moulins anciens.

 

Énergies de flux :

Les énergies de flux désignent globalement l’ensemble des énergies renouvelables. Cette classification vient d’une qualité qui les différencie des combustibles fossiles (gaz, pétrole, charbon, etc.) et des autres matières premières comme l’uranium (énergies de stock).

Les énergies renouvelables, comme l’éolien, le solaire, le photovoltaïque et l’hydraulique sont inépuisables. 

Par contre, la quantité exploitable pour produire de l’énergie électrique ou calorifique fluctue au gré de la nature, d’où l’appellation d’énergie de flux.

 

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