Lexique

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

K

L

M

N

O

P

Q

R

S

T

U

V

W

X

Y

Z

h

Humus - Permaculture :

L’humus est la couche supérieure du sol, meuble, humide et riche en matières organiques en décomposition. 

Cette couche résulte généralement de la décomposition de feuilles, de débris d’arbres et de matières organiques d’origine animale ou végétale, sous l’effet des champignons, des bactéries, des animaux et des conditions extérieures (température, pression, humidité, etc.). 

L’humus a un pH variable, en fonction de sa composition et de sa teneur en minéraux. On retrouve cette couche très particulière sur un sol cultivé, dans une prairie et systématiquement dans les forêts. 

En permaculture, on privilégie les sols humifères, de couleur foncée et doté d’une texture meuble, friable et sensible au compactage.

 

Hybride F1 ou graine HF1 - Permaculture :

Un hybride F1 ou une graine HF1 est une nouvelle variété de plante obtenue par un procédé scientifique de croisement. L’hybride F1 qualifie donc la première lignée issue du croisement de deux variétés « pures », qui présente toutes les qualités recherchées chez les deux parents. 

C’est une plante ayant développé les qualités lui permettant de résister aux conditions climatiques et aux maladies

Les graines obtenues de ces hybrides peuvent être replantées, mais certaines risquent de ne pas germer, tandis que d’autres reprendront les caractéristiques de la plante père ou de la plante mère.

 

Hydraulique :

L’hydraulique est à la fois une science et une technologie dont l’objectif consiste à exploiter le potentiel énergétique des propriétés mécaniques de l’eau et des liquides en général. 

L’ingénierie hydraulique a permis notamment de développer des dispositifs comme les freins, la presse hydraulique et l’ascenseur

Cette science est appliquée à grande échelle dans le domaine énergétique, à travers les centrales hydrauliques

Ces dernières représentent 15,6 % de la production électrique mondiale en 2019. Les centrales maritimes, qui exploitent les mouvements des marées, des courants et des vagues, sont d’autres applications de l’hydraulique dans le secteur énergétique.

Hydrogène :

De tous les éléments chimiques, l’hydrogène est la substance la plus abondante dans l’univers. De symbole H, cet atome forme la plupart des étoiles et aussi le soleil. L’hydrogène est retrouvé à l’état naturel sur Terre, cependant à ce jour 95% de l’hydrogène produit provient des énergies fossiles. En outre, il faut 5 kwh d’électricité pour produire l’équivalent de 2,5 KWh d’hydrogène qui via une pile à combustible ne fournira pas plus d’un kwh d’énergie.

Communément appelé hydrogène, le dihydrogène H2 est un vecteur énergétique à fort potentiel. Ce gaz peut en effet être transformé en électricité ou en chaleur utilisable ensuite à travers une multitude d’applications, allant de la mobilité au secteur du bâtiment. 

Les techniques principales actuelles pour produire cet hydrogène sont le reformage de gaz naturel, la gazéification des énergies fossiles ou l’électrolyse de l’eau, chacune induisant des effets impactant le climat. 

 

Hydrogène bleu :

L’Agence internationale des énergies renouvelables ou Irena est l’un des premiers acteurs à utiliser des couleurs pour caractériser l’hydrogène. 

Dans l’un de ses documents, l’organisation réunissant plus de 160 pays indique que l’hydrogène bleu correspond à un gaz produit à partir d’un procédé dégageant du CO2, mais que celui-ci est piégé pour être stocké ou réutilisé.

L’hydrogène bleu provient par exemple du vaporeformage, un procédé qui l’extrait de gaz naturel comme le méthane et dégageant une quantité importante de CO2 qui est donc capturé. 

Les évolutions réglementaires récentes en France indiquent que l’hydrogène bleu peut également être désigné avec l’appellation hydrogène bas-carbone

 

Hydrogène gris :

L’hydrogène est dit gris lorsqu’il est issu d’énergies fossiles et de procédés ne prévoyant aucun moyen pour capturer le CO2 émis, ni aucune technique visant à minimiser la consommation d’énergie lors de son extraction.

Non seulement la production de cet hydrogène est donc énergivore, comme dans le cas de la gazéification qui consiste en une combustion de charbon, mais l’opération lâche également dans la nature une quantité considérable de CO2.

En France, l’hydrogène gris est également connu sous la qualification "hydrogène carboné".

 

Hydrogène jaune :

Lorsque l’hydrogène produit par électrolyse utilise l’électricité provenant des centrales nucléaires, il est alors considéré comme jaune

En France, les centrales nucléaires produisent une partie de l’électricité, mais l’uranium est une ressource non renouvelable pour générer cette énergie. 

La France et plus largement les autorités européennes utilisent également l’appellation hydrogène bas-carbone pour désigner l’hydrogène jaune.

 

Hydrogène vert :

Hydrogène vert

Avant de convertir l’hydrogène en chaleur ou en électricité, la première étape est sa production. L’hydrogène peut être produit grâce à une électrolyse à travers un procédé qui permet à un courant électrique de scinder l’eau H2O en dihydrogène H2 et en dioxygène O2. 

Lorsque l’électricité utilisée pour l’électrolyse provient d’une source renouvelable,  l’hydrogène obtenu est considéré comme vert

L’ordonnance 2021-167 du 17 février 2021 stipule que l’hydrogène vert issu d’une électrolyse utilisant une électricité issue d’installations éoliennes, hydroélectriques ou solaires est aussi appelé hydrogène renouvelable

icon arrow-top