Dans la filière de l’oeuf, à partir de l’âge de 18 mois les poules pondeuses deviennent moins productives donc moins rentables. Ainsi, 50 millions de poules sont envoyées à l’abattoir chaque année en France, et ce, même dans les élevages bio !
En 2017, face à ce constat, Poulehouse a vu le jour et s’est engagée à garder dans ses élevages les poules jusqu’à leur mort naturelle.
Deux ans plus tard, la start-up accueille ses premiers poussins issus d’une technique de sexage-in-ovo en J+9. Cette innovation, développée en Allemagne, permet de détecter le sexe de l’embryon dans l’oeuf au 9ème jour (aucune douleur ne peut être ressentie à ce stade de développement) et ne couver que les embryons femelles. Cela évite la mort de millions de poussins mâles, broyés vivants (car considérés inutiles dans le secteur).
Alors que 92% des français déclarent que le bien-être animal est important d’après une étude IFOP réalisée en 2018, cette démarche semble d’autant plus d’actualité pour l’amélioration des conditions de vie en élevage.
Elle amène également à réfléchir à l’impact de notre consommation : en effet, garder des poules vivantes plus longtemps c’est aussi éviter de faire naître des poussins aussi fréquemment que dans la filière classique de l’oeuf. En outre les œufs commercialisés par Poule House proviennent exclusivement d’un élevage en plein air, respectant le cycle de vie de la poule jusqu’à sa mort naturelle.
Les poules sont alimentées en bio (boite verte). PouleHouse entend faire évoluer les comportements sur la consommation des œufs pour développer un tout nouveau mode de production responsable et sans abattage.
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