Des émissions de CO2 trop importantes causées par les activités humaines
Avec l'augmentation des températures sur l'ensemble de la planète, les scénarios qui se présenteront d'ici quelques décennies sont très défavorables à l'environnement. Pourtant, l'origine de cette forte hausse vient principalement des gaz à effet de serre produits par l'Homme.
Concrètement, l'utilisation des énergies fossiles dans le secteur industriel, le transport, l’habitat ou encore l'agriculture engendre des émanations importantes de dioxyde de carbone. Or, cette quantité astronomique de gaz à effet de serre (GES) émise par l'activité anthropique dans l'atmosphère amplifie l'effet de serre naturel, causant alors un dérèglement du climat à l'échelle mondiale.
En effet, la planète a subi une hausse des températures de 1°C par rapport aux températures moyennes à l'ère préindustrielle en raison de l'augmentation des GES émis par l'Homme.
Et bien qu'en 2019, le niveau de dioxyde de carbone produit à l'échelle mondiale se soit stabilisé, soit près de 33 gigatonnes de CO2 comme en 2018 selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère pourrait accroître durablement les températures planétaires, déclenchant alors des réactions en chaîne particulièrement graves.
Une réaction en chaîne provoquée par la montée des températures
Alors que les changements climatiques s'amplifient en raison de l’importance des émissions de gaz à effet de serre, certains facteurs liés à la hausse des températures pourraient provoquer dans quelques années ou décennies une réaction en chaîne en trois temps. Nous ne savons pas si une fois un seuil franchi d’autres seuils ne vont pas se déclencher et empêcher toute stabilisation des températures à des niveaux acceptables pour la vie humaine.
Dans ce schéma, si les températures continuent d'augmenter, cela pourrait engendrer une réaction en chaîne que l’on peut découper en trois étapes, chaque étape entraîne la suivante :
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Étape une augmentation des températures de 1 à 3°
Fonte de la calotte glaciaire du Groenland, fonte des glaces de l'arctique en été, fonte des glaciers alpins, fonte de la calotte glaciaire de l’atlantique ouest, mort des récifs coralliens.
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Étape deux augmentation des températures de 3 à 5 °
Perturbation de la circulation thermohaline (circulation océanique) qui va entraîner de fortes perturbations climatiques et des perturbations des courants d’air atmosphériques (jet-stream).
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Étape trois augmentation des températures de Plus de 5 °
La fonte du pergélisol (sous-sol gelé en permanence) qui va favoriser l'augmentation des gaz à effet dans l'atmosphère ; la fonte des glaces de l’arctique en hiver et fonte de la calotte glaciaire de l’atlantique est.
Parmi les risques majeurs d'augmentation des GES, l'affaiblissement des puits de carbone pourrait engendrer une hausse de CO2 dans l'atmosphère. Concrètement, il s'agit d'un mécanisme qui permet de piéger le carbone atmosphérique par photosynthèse et de transformer le carbone en matière organique grâce à l'énergie solaire.
Outre les océans qui capturent près de 2 milliards de tonnes de CO2 (25%) par an, les forêts jouent un grand rôle dans l'absorption du dioxyde de carbone, leur diminution ferait grandement baisser leur capacité à retenir les GES. La déforestation qui engendre la réduction (coupe ou feux) de la biomasse causerait la libération des CO2 piégés dans ces stocks.
La sécheresse et les vagues de chaleur qui touchent aujourd'hui de nombreuses régions contribuent également à l'apparition des feux de forêt. En plus de faire disparaître une grande partie de la surface forestière, la combustion produit une quantité massive de CO2, ce qui accélérerait encore le réchauffement climatique.
De la même manière, si le pergélisol – sol gelé en permanence – se met à fondre à cause de la hausse des températures, le dioxyde de carbone et surtout le méthane contenus dans ces sols se libéreront dans l'atmosphère et aggraveront considérablement l'effet de serre. Si les températures continuent leur hausse, elles engendreront la fonte de la calotte glaciaire au Groenland et en Antarctique. Ainsi le niveau de la mer pourrait monter de 25 mètres dans la prochaine décennie (selon la revue Nature).
Le réchauffement des océans engendre également l'acidification des eaux, ce qui constitue une menace pour l'écosystème marin. Le sulfure de diméthyle (DMS), un gaz produit par la biodiversité marine et qui permet de refroidir l'atmosphère diminuera considérablement, ce qui aura pour effet d'augmenter les températures et d'accélérer la fonte des glaciers, mais aussi la disparition de nombreuses espèces tant marines que terrestres.
L’augmentation du nombre d’humain (7,7 milliards en 2020, 8,5 en 2030 et 10 milliards en 2050) entraîne la destruction des écosystèmes qui sont eux-même à l’origine de nouvelles pandémies.
L'accord de Paris prévoit de limiter la montée globale des températures à moins de 2° d’ici 2100 et vise les 1,5°C afin de réduire les possibles conséquences nocives pour l'environnement et l'Humanité.
Mais les mesures prises pour empêcher la terre d'atteindre son seuil critique sont-elles respectés par les états signataires ? A ce jour non, pire, un état comme les états-unis (Second plus gros pollueur mondial) à fait le choix de sortir de cet accord.
Réagissez :
Que pensez-vous de la probabilité que cette réaction en chaîne se produise ? Qu’est-ce qui pourrait vous amener à évoluer, à inciter nos gouvernants à changer de politique ?
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